Les jeunes mères françaises plus exposées aux métaux lourds : la faute aux fruits de mer

Les jeunes mères françaises plus exposées aux métaux lourds : la faute aux fruits de mer

31.01.2018

C’est ce que révèle une étude commanditée par les ministères de la Santé et de l’Environnement sur l’exposition des femmes enceintes françaises aux métaux et métalloïdes.
 

Pour la première fois, l’imprégnation à 13 polluants chez plus de 4 000 femmes a été analysée. Aluminium, antimoine, arsenic, cobalt, mercure, nickel, plomb ou uranium : chacun de ces métaux, hormis l’uranium, était présent dans l’organisme de la quasi-totalité des femmes participant à l’étude.

De plus, les concentrations de mercure et arsenic étaient plus élevés que celles observées aux États-Unis et en Europe centrale et de l’Est. Une situation qui s’explique par une consommation de fruits de mer plus importante chez les femmes françaises.
Cette étude relativise l’intérêt pour les femmes enceintes de consommer des produits de la mer en lieu et place de la viande, comme cela a été longtemps conseillé.