Moins de viande dans l’assiette : mode d’emploi

Moins de viande dans l’assiette : mode d’emploi

09.09.2019

Après avoir trôné en star dans nos menus, la viande tend à perdre son aura. Liée à des raisons de santé, d’environnement ou d’éthique, la réduction de la quantité de viande consommée au quotidien invite à s’interroger sur la manière de remplacer les produits carnés pour maintenir les bons apports nutritionnels. Conseils pour une assiette plus verte !

 

CONSEIL N°1 : CHANGEZ EN DOUCEUR

Si vous ne concevez pas un repas sans viande ni poisson, vous pouvez débuter en préparant au cours de la semaine un puis deux repas sans protéine animale. C’est le moyen de se familiariser en douceur avec d’autres produits et d’autres saveurs. Ne changez pas d’alimentation brutalement, l’organisme n’aime pas cela et vous le fera comprendre. Modifiez progressivement vos habitudes jusqu’à ne prendre que 3 ou 4 repas carnés par semaine qui suffisent à couvrir vos besoins en protéines animales.

 

CONSEIL N°2 : DÉCOUVREZ LES PROTÉINES VÉGÉTALES

L’apport protéique quotidien recommandé pour un adulte s’élève à 0,83 g/kg (soit 50 g pour un adulte de 60 kg ou 74 g pour un adulte de 90 kg). Cette valeur moyenne augmente sensiblement chez la femme enceinte, les sportifs et les seniors. Apprenez à découvrir comment les protéines végétales peuvent remplacer plusieurs fois par semaine les portions de protéines animales.
On en trouve dans les légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches…), certaines céréales (quinoa, sarrasin…), le soja, les graines, les oléagineux (amandes, noisettes…) ou encore les algues. Autant d’aliments qui peuvent se préparer de mille et une façons. Prenez le temps de les découvrir et de les apprécier.

 

CONSEIL N°3 : CHOISISSEZ SOIGNEUSEMENT VOS ALIMENTS

Face au changement, il peut être tentant de s’adonner aux solutions sous forme de produits de subsitution tels que steaks ou saucisses de protéines sans viande qui contiennent cependant de multiples ingrédients et composants industriels. Choisissez vos sources d’approvisionnement en privilégiant les circuits courts et les produits issus d’une agriculture locale, biologique et équitable. Votre assiette risque de gagner en cohérence et baissera en coût.
 

CONSEIL N°4 : DIVERSIFIEZ

Rester sur sa faim est l’une des craintes associées à la baisse de consommation de protéines carnées. Vous verrez rapidement qu’il n’en n’est rien si vous composez votre assiette pour avoir une belle variété d’aliments : légumineuses et céréales, puis légumes cuits et crus, noix, graines germées, fruits. Diversifiez au maximum votre alimentation, c’est la meilleure garantie contre les carences éventuelles. Apprenez à goûter les épices, les herbes fraîches et aromatiques. Et faites vos propres assortiments. Si vous bloquez, consultez des livres ou des blogs de cuisine végétarienne, indienne, asiatique... et laissez-vous inspirer.

 

 

Le régime flexitarien, une tendance de fond ?

Sans exclure la viande, le régime flexitarien permet de réduire l’empreinte écologique de notre alimentation. Il consiste à passer progressivement à 4 repas carnés par semaine et à réduire la consommation de produits transformés (plats cuisinés, sodas, biscuits apéro...) à deux fois par semaine. A la clé pour une famille de 4 personnes, c’est la réduction de 38 % de son empreinte carbone et c’est 21 % d’économie sur son panier de course, selon WWF France.