Infertilité : avec l’âge, consultez sans tarder

Infertilité : avec l’âge, consultez sans tarder

17.04.2023

À partir de 35 ans, mieux vaut ne pas tarder
à consulter en cas de difficulté.

 

Concevoir un enfant n’est pas si simple pour de nombreux couples. La baisse de la fertilité et le recul de l’âge des parents désirant un enfant sont en cause.
Pour les spécialistes, il est vivement conseillé de consulter sans attendre après 35 ans pour se donner les meilleures chances d’y parvenir.



 

L’ÂGE RESTE-T-IL LE PRINCIPAL FACTEUR DE L’INFERTILITÉ ?

L’âge, en effet, constitue la première cause naturelle de baisse de la fertilité. Pour des questions socio-économiques, l’âge des mères - et de manière conjointe l’âge des pères - à la naissance du premier enfant a reculé ces 50 dernières années. Il est passé chez les femmes de 24 ans dans les années 1970 à 31 ans aujourd’hui. Or la fertilité baisse nettement à partir de 30 ans et plus encore après 38 ans. Cette baisse concerne autant les femmes que les hommes. Le nombre et la qualité des spermatozoïdes et des ovules diminuent de manière parallèle.


QUE PRÉCONISER CONTRE LE RISQUE D’INFERTILITÉ ?

L’infertilité médicale est caractérisée par l’absence de grossesse après 12 mois de rapports réguliers, selon la définition de l’OMS. Mais pour les couples après 35 ans, il est dorénavant conseillé de consulter dès 6 mois sans grossesse suivant l’arrêt de la contraception. Dès cet âge, il n’est pas conseillé d’attendre, car patienter peut faire perdre des chances.

Il faut consulter dès qu’il y a le moindre doute chez l’un des partenaires.
Si par exemple si l’un connaît ou a connu des problèmes hormonaux, si les menstruations sont rares et irrégulières, si la descente des testicules s’est faite après la naissance, ou encore si l’un des partenaires a subi une intervention chirurgicale, un traitement particulier ou connaît des antécédents familiaux. Ces éléments doivent inciter à se rendre en couple dans un centre d’assistance à la procréation pour un diagnostic et des solutions médicales ou chirurgicales.
 

ON SOULIGNE AUSSI LES FACTEURS LIÉS AUX HABITUDES DE VIE...
QU’EN EST-IL ?

Plusieurs études le montrent, en plus des effets de l’âge, les habitudes telles que le tabac, l’alcool ou le cannabis chez l’homme comme chez la femme diminuent les chances de concevoir. Plus généralement, l’état de santé des partenaires est important : le surpoids, l’obésité, le manque d’activité augmentent l’infertilité.
La remise en forme, la sobriété et l’arrêt du tabac sont souvent de mise avec un traitement ou une intervention. »

 

Guide PMA AMP
 

Télécharger Le guide de l’assistance médicale à la procréation (oct 2022)

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