Face à la baisse inquiétante des stocks de lait maternel, les lactariums font appel à la générosité des mamans.

Depuis de longs mois, les banques de lait maternel françaises voient chuter leurs réserves et les dons. Conséquence : les services de néonatalogie et les maternités se trouvent confrontés à une tension inquiétante, le lait maternel étant indispensable aux prématurés et aux bébés souffrant de pathologies,notamment digestives. Les mères ont donc besoin de la solidarité maternelle pour alimenter leur nourrisson, dont le système digestif souvent fragile ne supporte pas le lait infantile.
 

Chaque année, les 36 lactariums en France collectent 75 000 litres de lait maternel. Avec une chute de 25 % dans certaines régions, la baisse des dons s’avère préoccupante. Multifactorielle, cette baisse s’explique notamment par la crise sanitaire qui a engendré stress, et repli sur soi. L’accompagnement de
l’allaitement a également souffert des difficultés du personnel hospitalier. Pour couvrir les besoins, il est primordial que les dons reprennent.
 

Donner son lait implique un entretien médical préalable (avoir eu le Covid-19 n’est  pas un obstacle), les lactariums fournissent tout le matériel nécessaire au prélèvement à domicile (tire-lait électrique, biberons…).
Un collecteur vient récupérer le lait pour l’acheminer jusqu’au centre où il est testé et pasteurisé.

« Faire don de son lait,
de ce surplus qui n’est pas nécessaire
à l’alimentation de son propre enfant,
c’est permettre la vie à un autre enfant »

 

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