Aidant familial, le droit au répit

Aidant familial, le droit au répit

18.02.2022

Aidant familial, le droit au répit

 

Accompagner un proche exige du temps et de l’énergie. Pour permettre à un aidant familial de prendre des pauses nécessaires, le droit au répit facilite la prise en charge de la personne aidée par un tiers de manière temporaire.

 

Un aidant a besoin de répit

Un aidant familial est un proche d’une personne en perte d’autonomie physique ou cognitive qui lui apporte son aide pour une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne et ceci, à titre non professionnel. L’aidant peut avoir besoin d’être remplacé quelques heures par semaine ou pour quelques jours de vacances par an ou encore en cas d’hospitalisation.
 

Double condition d’accès

Le droit au répit est accessible :

• aux aidants qui assurent une aide  indispensable auprès de leur proche et qui ne peuvent être remplacés par un autre membre de l’entourage,
• aux personnes aidées qui bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) dispensée par les conseils départementaux.
 

Le plan d'aide APA (allocation personnalisée d’autonomie)

En lien avec l'APA, une évaluation à domicile est réalisée par l’équipe médico-sociale APA, elle permet de connaître les besoins de la personne aidée et de son aidant, et d'établir en conséquence un plan d'aide APA.
Cette visite d'évaluation a lieu lors de la première demande d’APA, lors d’une demande de révision du plan d'aide ou lors d’un renouvellement.

En fonction de l'évaluation, le plan d'aide APA permet la mise en place de solution :

• L’accueil de la personne aidée dans un accueil de jour ou de nuit adapté,
• Un hébergement temporaire de la personne aidée en établissement ou en accueil familial,
• Un relais à domicile auprès de la personne aidée.
 

Le droit au répit peut être activé quand le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint pour financer un complément jusqu’à 509,76 € par an.

 

Financements complémentaires

En cas de reste à charge important pour la personne, des demandes de financement complémentaire peuvent être adressées auprès des caisses de retraite, de la mutuelle de santé, d'une assurance ou de la commune dans le cadre des aides extralégales.
Ces demandes se font sur dossier.

 

En savoir plus :

pour-les-personnes-agees.gouv.fr